[archivage] Sybille

Nom: Delanos

Prénom: Sybille

Age: 37 ans

Métier: inconnu

Race: Humaine génétiquement adaptée (possède des gènes cathar)

Famille: Mariée à Lenn qu'elle aime plus que sa vie.
Enceinte et ayant adopté une petite fille du nom de Lënora Twen
Elle est aussi très attachée à son beau frère, Lexios

Armes: Un sabre laser et un blaster DH-17


Résumé: Sybille est une ancienne esclave. Humaine au caractère génétique modifié il n'est pas rare de lui voir une attitude plus féline qu'humaine. Bien qu'ambigue elle reste loyale envers ceux qu'elle sert et envers ses idéaux. Dans le conflit opposant les siths aux jedis elle tient une place qui se rapprocherait le plus de la neutralité, ne se sentant pas impliquée dans ce genre de préoccupation. Naénmoins son caractère la rapproche plus des siths...

Elle sait faire preuve de sagesse et parle souvent après mûre réflexion... Les zones d'ombres de sa vie en font une personne à la fois mystérieuse et dangereuse. C'est une combattant née, ses armes de prédilections sont un sabre laser standard, deux blaster MC-40, une lame de poing et des stylets de facture exotique qu'elle cache dans ses cheveux sous la forme d'innoncentes baguettes.

"Dressée" pour être une arme vivante, elle n'hésite pas à tuer quand le besoin s'en fait sentir.

Elle a pris de ses deux races le meilleur et on lui prête beaucoup de charme entre autre pour sa grâce féline et son regard aux yeux verts insondable...

Elle est hantée par le souvenir de son ancien "Maître", une femme plutôt mystérieuse aux penchants sombres. Elle tend souvent à lui ressembler.


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Chapitre I: capture


Au commencement, il n'y avait que la lumière aveuglante de Tatooine.
Une mercenaire de passage avait laissé dans la planète désertique l'enfant qu'elle avait mis au monde, à l'égard du père. L'homme qui ne pouvait s'enchaîner à une famille avait confié l'enfant à son premier fils pendant leurs jeunes années. C'est ainsi que d"buta la vie de Sybille auprès de son frère, Daemian.
Mais rien n'est hélas amené à durer.
Il a suffit d'un léger incident pour que le lien se brise.
Arrachée à son frère à l'âge de six ans, revendue comme esclave sur Tatooine par une ironie du sort, elle s'apprêtait à vivre les années les plus difficiles de sa vie.

Un homme lui souleva le menton après l'avoir observé sous toute les coutures.

- Elle a des yeux extraordinaires... Ont-ils l'acuité de ceux des Cathar? Elle dispose visiblement des réflexes des félins, j'aimerais savoir si elle a des sens aussi aiguisés. Si c'est le cas, nous pourrions faire doubler le prix! Tu imagine? Un cas pareil pourrait servir de garde du corps de puissants acheteurs. Si elle a l'oeil perçant et l'odorat développé, elle pourrait sentir l'odeur du poison si on l'y conditionne... Entendre aussi tout bruit suspect... Franchement je crois que c'est une perl...

-Arrêtes ton cinéma, on a pas réussi à lui arracher un mot depuis qu'on l'a ramassée. En admettant qu'elle soit aussi douée que tu le pense, elle est revêche, il va falloir des mois de dressage pour contrer ça, et on a pas le temps. En plus, je n'ai aucune envie d'investir sur une esclave juste parce que et je te cite "elle pourrait avoir un potentiel hors normes".On a un commerce à faire tourner Maekil, si elle te plaît, rachètes la et éduque la toi même. Je mettrai pas d'argent dans une chimère.

Les deux hommes qui parlaient étaient les "ramasseurs" qui avaient pris Sybille en charge. Après la capture d'un esclave, on leur confiait la mission de les rassembler, de les étudier et en fonction de leurs capacités de les orienter vers différents acheteurs. Certains ne demandaient que des femmes, notamment les maisons de passe. D'autre préféraient les hommes, sur des chantiers, pour des travaux de force. Les enfants étaient précieux, tant à cause de leur âge que par la facilité de prise qu'ils offraient au "dressage", un conditionnement à la tâche qu'on leur destinait. Et pour le premier des ramasseurs, Sybille était un objet rare, une étrangeté de la nature et un chef d'oeuvre. Plus sentimental que son comparse, il n'imaginait pas la petite fille travailler au fond d'une mine, ou finir dans un bordel douteux. Il entrevoyait mieux que ça pour cette enfant.
La plupart des petits, mis en esclavage à cet âge pleuraient et hurlaient pendant des heures. Elle, elle n'avait pas même ouvert la bouche. Une furieuse détermination à être la plus forte émanait d'elle. Malheureusement, le caractère était sans doute la première chose que l'on chercherait à lui enlever.

Les deux hommes jacassèrent encore un moment et le premier du s'avouer vaincu face au second, et entraîna Sybille vers l'entrepot où étaient rassemblés les nouveaux esclaves. Il y allait sans brutalité, dans un autre contexte il aurait presque pu sembler sympathique.

- Reposes toi petit tigre, demain sera une longue journée pour nous.

Après avoir poussé doucement l'enfant dans le local, il referma la porte. Sybille s'accroupit, réfléchissant visiblement à comment s'enfuir. Aucune solution ne lui vint alors qu'elle observait la pièce dans ses moindre recoins. On l'avait mise avec d'autres enfants. Certains pleuraient, les plus grands les consolaient, aucune ne cherchait visiblement à essayer de sortir. Ils semblaient tous plus ou moins résignés à leur sort.

Ce fut l'aurore qui tira Sybille de la pièce avec le deuxième des ramasseurs. Si son ami était assez avenant avec les esclaves, lui par contrre n'y allait pas de main morte en traînant Sybille par le bras derrière lui.
Ils allèrent directement au domicile d'acheteurs potentiels. Ceux qui désiraient acquérir des enfants avaient pour certain des buts louables: pour quelque uns, c'était l'ultime moyen d'agrandir leur famille. Mais Sybille était trop âgée pour d'éventuels parents adoptifs et par ailleurs, un peu trop récalcitrante. Cela aurait pourtant été sa meilleure chance, elle serait amenée à s'en rendre compte plus tard.
Ce fut le quatrième acheteur qui décela en elle ce qui le décida à l'acheter: la force et la rapidité. La transaction s'effectua assez rapidement, et Sybille passa de mains en mains en moins d'une heure.
La demi-heure qui suivit, on l'avait amenée dans une arène. Son propriétaire dominait la scène depuis un gradin.

- A partir de maintenant, tu vas apprendre à te battre et tu vas devenir la meilleure. Tu m'obéira au doigt et à l'oeil si tu tiens à survivre ici. Ta main devra servir mes ordres, et si je te dire "tue", tu tueras pour moi. Tu peux oublier ton nom et ton passé, tu n'es plus une personne. Dorénavant tu es une arme. Et si tu es assez docile et maline, tu deviendra la plus puissante de toutes.

Même si Sybille avait voulu répondre, elle ne l'aurait pas pu. Des grilles de l'arène arrivaient d'autres enfants. Des enfants comme elle, de toute race, de tout âge. Armes au poing. Elle était au centre du cercle. Le maître leva les bras au ciel d'un geste théâtral.

- Ne soyez pas timide, venez souhaiter la bienvenue à notre nouvelle recrue.

Le plus âgé des enfants se rua sur Sybille, arme levé. La fillette, dans un effort désespéré pour survivre fit un bond de côté d'une rapidité étonnante. Le maître exulta.
Si elle survivait, elle deviendrait la plus terrible des armes.


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Chapitre II: le goût du sang

[to be continued]